Je crois au future de la jeunesse Tchadienne, je crois au future de la jeunesse Africaine et {je} sais que nous pouvons tous créer ce changement révolutionnaire. Bien que les pouvoirs en place ont beau effacer notre Histoire et dignité, nous avons en nous la solution à nos problèmes; car on peut contribuer à sa croissance, cette jeunesse qui semble être assoiffée.
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Nous, jeunes africains, soit Béninois ou Béninoises, Ivoiriens ou Ivoiriennes, Maliennes ou Maliens, Mauritaniens ou Nigériennes, Sénégalaises ou Sénégalais, Congolaises ou Congolais, Rwandaises ou Rwandais, Tchadiens et Tchadiennes, avons besoin d’être inspirés dans ce monde qui devient de plus en plus dur [pour nous]. Nous avons besoin de supports structurés et soutien financier. Prenons l’exemple de l’Haïti. En moins de 5 ans, son Président, Michel Martelly, [à jour] a poussé la populace haïtienne a un niveau jamais vu avant. Faites vos propres recherches et n’hésitez pas de m’en rendre compte. Tous les secteurs haïtiens ont été affectés et positivement.
Donc, il est inadmissible que la notion de bonne santé ou d’une excellente éducation n’est pas au milieu de nos décrets et lois en Afrique.
Je me rappelle de mes années à Moursal, l’un des quartiers le plus animé de N’Djamena et je sais, qu’après plus de 15 ans a New York, il l’est toujours… Mais oui, la vie était simple à 15-16ans. Mais cette vie l’est toujours et même en 2015. Mes amis et moi ne voulaient que jouer au football. Pourquoi n’avons-nous pas investi dans des centres sportifs et éducatifs (des [vraies] académies) qui permettent aux jeunes de s’épanouir et s’améliorer ?
Les talents de nos petites sœurs, cousines, et nièces peuvent ainsi être bien améliorées sous un encadrement sérieux. Pour être précis, créons plus des ateliers de coutures pour leur formation, des instituts qui permettront à celles qui veulent devenir stylistes ou coiffeuses de continuer dans une excellente formation.
Sur le point éducatif même, pourquoi voyons-nous nos jeunes quitter leur pays pour aller étudier à l’étranger comme au Cameroun ou Nigeria ou ailleurs en Afrique de l’ouest ? Car ces jeunes dont leur parents le peuvent, n’hésite pas à faire « fuir » leurs enfants du Tchad. Si notre système éducatif [dans nos pays respectifs] était excellent, cette jeunesse vigoureuse n’osera pas quitter pour une éducation ailleurs.
C’est ça mon soucis. Inspirer notre jeunesse à aimer leur famille, pays, culture, traditions et l’encourager à les partager. Si en tant que Tchadien, j’ai honte de montrer à un Gabonais ce qui me rend Tchadien, il y a un problème. Car ma famille et moi avons vécu à Libreville pendant longtemps (j’y ai vécu de 1988 en 1990).
Et à part une grande différence climatique, nos traditions et cultures sont totalement différentes. Partager afin d’éduquer et ainsi nous nous « entre-éduquerons. » La culture africaine, en gros, est pleine de beauté et de richesse.
C’est vraiment incroyable d’imaginer le continent le plus riche et puissant du monde dans cet état si déplorable. Nous avons des pays {en Afrique} dont la majorité du peuple n’a pas accès à l’eau potable. Il est vraiment temps cher monde.
Vraiment!
Car si aujourd’hui nous décidons de nous relever, rien ne pourra nous arrêter. Il est temps que nos politiciens prennent en compte le bien commun du pays et continent et de tous.
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